lundi 26 juillet 2010

Rahan 220

Collectif Mandarum, 2001, France
Acier, ivoire, noix, matières diverses. 30cm x 40cm

D'un subtil mais quasi-improbable assemblage d'objets et de matières naît toute l'énigme de la vie et du hasard. Là où certains ne sauront percevoir qu'un hommage contemplatif au neuvième art et aux dessins de Cheret, d'autres verront dans cette oeuvre basée sur un coutelas identique à celui arboré par le "fils des âges farouches", une ode puissante à la destinée. Mise en perspective de nos vies, frileuses réflexions idiosyncrasiques, qui conduisent à la réalisation d'un schéma d'existence. Ou d'existences multiples, semble nous dire le Collectif Mandarum...

4 commentaires:

  1. Désiré Collignon28 juillet 2010 à 09:47

    C'est effectivement toute la fragilité de nos vies, et leurs vains entrelacs, qui est mise en exergue dans cette oeuvre.
    Et - "pour une fois" dirons certains - l'interprétation idoine saute aux yeux ; qu'on ne vienne plus décrire l'Art comme la déperdition de la société. Plutôt son renouveau.
    CQFD

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  2. N'est ce pas là le coutelas de Rahan cadeau d'un Pif Gadget des années 80?

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    1. C'est une possibilité. Mais, si votre hypothèse se tient, d'un objet de consommation courante, l'artiste a su altérer la fonction de base, et l'extraire pour fusionner cet objet dans une oeuvre. Ce coutelas est maintenant partie d'un tout. Et quel "tout"...magistral !

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  3. "magistral !" vous y allez fort

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